À tous les hommes qui viennent sur mon blog parce qu'ils cherchent des photos de meufs à poil!
To all the dudes who check out my blog cuz they wanna see naked ladies!
Hermeto Pascoal - Música da Lagoa
Une bande de hippies Brésiliens à poil! Pour vous!
A bunch of naked Brasilian hippies! For you!
RYE-RYE représentante du Game-Boy Hip-Hop avec son morceau Boom Boom! Le mariage entre électro et hip-hop, 2 enfants terribles de la musique actuelle, étant déjà consommé autant y aller gaiement!
Elle aime les vernis multicolores qu'elle vend sur son site web. Ouais, et alors? Les meufs aiment bien se faire les ongles et peuvent rapper aussi en shakant leurs booty.
Un heureux hasard ensoleillé m'a fait découvrir Rye Rye. Visiblement copine avec M.I.A comme l'atteste cet excellent morceau :
Better Than You (extrait sur SoundCloud)
Elle pose son flow acidulé (comme les couleurs de ses vernis!) sur les instrumentaux de divers DJ comme le groupe français Teenage Bad Girls (<-- Clip / Morceau -->) : ICI!
Ou aussi avec les italiens de Crookers sur le morceau Hip-Hop Changed.
Encore un clip qui fait mal aux yeux! Rye Rye soutient le Girl Power mais elle est moins crucruche que les Spice Girls!
Hardcore Girls
Alors, c'est pas de la musique raffinée. C'est sûr on écoute pas ça en sirotant son thé le petit doigt en l'air. Perso, je mettrai bien un mini-short jaune, du vernis bleu sur mes doigs, le chauffage à 35°C chez moi et c'est mieux qu'un cours de zumba, n'est ce pas?
Et oui, j'avoue... Je veux m'habiller comme elle! Dégage Katy Perry!
Après l'Assiette Norvégienne sur M6, voici le chanteur Norvégien qui vaut le détour même s'il n'est pas sponsorisé par une marque de saumon fumé.
Jarle Bernhoft vient de Norvège et fera mentir tous ceux qui pensent que les Scandinaves sont froids. Malgré ses grosses lunettes hype et sa coupe de cheveux trop hype, ce grand garçon c'est le feu sous la glace. Sa particularité réside dans sa grande maîtrise de l'usage du looper, petit engin permettant d'enregistrer des boucles de voix et/ou de guitare et de créer seul des morceaux évolutifs avec un minimum d'instruments : une voix et une guitare. Sa voix, c'est son côté très "hot", un timbre soul assurée et sans fard. Il évite l'écueil du "trop de vibes" de nombreux chanteurs soul.
Bernhoft souffle le chaud et le froid dans le petit monde de la musique et s'acoquine avec des petits français: duo avec Amandine Bourgeois chez Taratata, remix de C2C (<-- ça vaut le détour, cliquez ici si vous avez envie d'un revival 80s, comme le retour des lunettes de Nana Mouskouri).
Clip de "C'mon Talk"
"Shout" enregistré dans un petit studio!
Et la version C2C parce qu'ils sont hypes et que ce n'est pas de la dubstep... Et finalement les années 80 c'était pas si mal que ça comparé à aujourd'hui (les années 20120 : dubstep + autotune...).
Le drôle de journaliste de Ouagadougou
Une histoire comme une autre d'une journée comme une autre à Ouagadougou, Burkina Faso. Il se trouve que sur le moment, j'avais pris des notes alors je m'en souviens...
photographie de Malick Sidibé
Dans un pays comme le Burkina Faso, dans une ville comme Ouagadougou, bien des choses paraissent tout à fait surréalistes. Dans la poussière et la chaleur de cette ville tentaculaire, chacun se débrouille comme il peut pour gagner sa vie; les uns s’improvisent mécaniciens (les plus mauvais sont surnommés les « tape-clous »), d’autres vendeurs de kleenex dans la rue, d’autres grilleurs de poulet, poisson ou brochettes… Moi, j’ai rencontré un homme dont le métier était : faux journaliste.
Remettons nous dans le contexte : tous les vendredis au Centre Culturel Français, c’est le jour du Café-Concert. Le 19 mars, c’est notre jour, Naky Zerbo, ma chanteuse préférée du Burkina et ses musiciens sont prêts pour assurer le show et ce malgré les coupures de courant intempestives pendant les répétitions et un changement de guitariste de dernière minute. La cafétéria du CCF se remplit et dans la foule je distingue de nombreux artistes Burkinabés venus soutenir Naky. Le concert commence, le set se déroule sans encombre jusqu’à l’apothéose, la chanson phare des musiciens : Kana Presser –un wassolo reggae- qui clos le concert en beauté.
Peu de temps après que j’ai fini de ranger le matériel, Paul, le mari de la chanteuse, vient me trouver et me raconte qu’il y a un journaliste très intéressé par l’histoire de Naky Zerbo. Il ajoute qu’il souhaiterait même la placer en première page de son journal, mais en contrepartie, il faudrait lui payer son carburant. Payer le carburant est en effet un moyen de dédommagement courant à Ouagadougou où chacun se déplace en deux roues, mais où pour subsister il faut aussi pouvoir rentabiliser son déplacement.
Je suis donc allée rencontrer ce monsieur et lui ai demandé sa carte de presse, ce qui a semblé beaucoup l’étonner. Il y est fait mention d’Horizon FM mais d’aucun journal ou magazine. Je me méfie et finalement, lui pose plus de questions qu’il ne m’en pose sur l’artiste qui la soi-disant charmé.
Selon ses dires c’est ainsi que fonctionnerait le journalisme free-lance au Faso et si un artiste souhaite faire une apparition TV ou radio, il doit cracher au bassinet. A l’inverse chez nous, les artistes qui commencent à atteindre une certaine reconnaissance sont sollicités pas les médias et rémunérés pour leurs prestations. Moralité : il fait bon être fortuné au Pays des Hommes Intègres pour s’assurer une bonne couverture médiatique. Je comprends mieux le succès de certains artistes locaux.
La morale de la morale :
J’ai raconté cette histoire à un jeune homme, plein de bonnes intentions et qui s’est enrichi de manière mystérieuse au Moyen-Orient. Il a monté son propre Centre Culturel Burkinabé à Ouagadougou pour concurrencer l’hégémonie du Centre Culturel Français en terme de prestations culturelles. Alors que nous prenons un coca à la buvette du Stade du 4 Août, je lui demande s’il lui est arrivé de payer des journalistes pour faire sa promotion. Il s’en défend fortement, mais continue et m’annonce qu’il va convier des journalistes à une conférence de presse durant laquelle il présentera son centre et ses projets. Et c’est avec le plus grand naturel qu’il ajoute qu’il pense offrir à chaque journaliste présent un ordinateur portable. Le but de cette opération étant bien sûr de les aider et les encourager dans leur travail, rien de plus. Intéressant, non ?
Il fait bon être journaliste au Burkina Faso, et si l’on peut « gagner » un permis de conduire pour environ 150 euros, combien doit coûter la carte de presse ? Je considère vivement la reconversion professionnelle… Et puis considérant ce qui est arrivé à Norbert Zongo (journaliste assassiné par le pouvoir en place) mieux vaut être un faux, qu’un vrai !
Attention, ne prenez pas cette histoire pour ce qu'elle n'est pas. Il y a beaucoup d'hommes intègres au Burkina Faso, mais il y a des filous, comme partout. Ceci est une histoire, et n'a pas valeur de vérité absolue ou de message politique! En attendant de prochaines aventures...
Il y en a qui ont longuement étudié le solfège et qui comme dans l'expérience de dissonance cognitive de Festinger (la psychologue en moi se réveille) en viennent à croire qu'ils aiment ça, qu'ils aiment déchiffrer les notes de jazz compliquées que balancent des intellos de la musique comme un littéraire citerait un chapitre de Proust les doigts dans le nez. Avouons-le, dans le fond, ces gens-là, on ne les aiment pas. Non seulement, ils connaissent des choses qui nous dépassent, mais en plus ils nous réduisent au stade de profanes. Nous qui pensions être intelligents et cultivés, on se dit que finalement, Club Dorothée + publicité, ça n'a pas vraiment fait du bien à nos neurones!
Alors cet été, j'ai réconcilié ma culture MTV So 90's avec la jazz-attitude. Lors du Festival Jazz à Saint Émilion, outre les tubes d'Earth, Wind & Fire que j'ai pu entendre en live (let's grooooove tonight, and share the spice of life...) comme récompense d'un looong périple (voiture, train, covoiturage, tramway, re-train et auto-stop), j'ai découvert : Yaron Herman!
Moi qui n'aime pas spécialement le jazz (laissez moi une dizaine de jours à Jazz in Marciac et je suis bonne pour l'asile), j'ai été agréablement surprise par la folie douce du jeune Yaron. En entrant dans la salle, je me suis dit : "Mais dis donc, ça me dis quelque chose cet air là,...". C'était pas Take Five, mais plutôt un hymne d'un fameux power trio de Seattle au chanteur péroxydé, un groupe vaguement connu sous le nom de... NIRVANA.
Voici donc Heart Shaped Box, interprêtée par Yaron Herman Trio, issu de l'EP Follow The White Rabbit
Mais aussi, une reprise d'une autre icône blonde qui n'est pas vraiment chanteuse et encore moins de jazz : Britney Spears! Voici le tube intergalactique jazzifié mais sans perdre complètement sa fougue sexy : Toxxxic!
L'album A Time for Everything comprend aussi des reprises de Police et Björk. En écoute ici!
Ou encore No Surprises de Radiohead... Version MTV So90's ou version Yaron Herman...
Merci Yaron, t'es trop fort! Tu joues des chansons que je connais, qui ont bercé mon enfance, je suis So90's mais grâce à toi je suis aussi so raffinée and so hype! Tu pourrais même passer sur MTv maintenant à côté de X to the Z dans une émission du genre Pimp my Dubstep et tu jouerais du David Guetta ou du Black Eyed Peas en jazz... Ou bien peut-être que je pousse le bouchon un peu loin là...
Faites le plein de vitamines sonores avec ce concentré de concerts bien relevés que je vous propose pour quitter l'été en douceur!
En Afrique, manger c'est important, on veille toujours à ce qu'un invité soit bien nourri mais on n'oublie pas non plus le piment. Avec la musique c'est pareil : générosité, surprises et sensations fortes! Cet été, goutez aux plats musicaux des plus grands artistes africains!
Kouyaté-Neerman au 104 le 28 septembre
15€
http://www.104.fr/programmation/evenement.html?evenement=117
Kouyaté-Neerman c'est une rencontre entre un balafoniste issu d'une grande famille de griots (il y a un dicton bambara qui dit qu'il n'y a pas plus grand griot qu'un Kouyaté) et d'un vibraphoniste magicien qui arrive à faire sonner son instrument comme la Stratocaster de Jimi Hendrix. Ce n'est pas du Amadou&Mariam, c'est de la musique planante, de la transe,... Ce duo électronique et l'expérimental propose un mariage non forcé et très réussi entre tradition et modernité, Europe et Afrique, force et douceur,... Inmanquable!
Le videóclip de leur reprise de Serge Gainsbourg - Requiem Pour un Con
Kouyaté-Neerman - Requiem Pour Un Con par deezer
Amadou & Mariam et Jupiter & Okwess au 104 le 03 octobre
http://www.104.fr/programmation/evenement.html?evenement=170
25€
Assez d'Amadou & Mariam! Par contre, Jupiter & Okwess, ça c'est intéressant. Originaire de Kinshasa, Jupiter travaille depuis toujours au développement de la musique dans les ghettos. Dans le documentaire qui lui est consacré (extrait ici) Jupiter se démène pour organiser des concerts, rend visite à son ami luthier (qui a créé les guitares du fameux Staff Benda Bilili). Merci au label La Belle Kinoise qui après le Staff Benda Bilili, nous amène aujourd'hui encore un Kinois emprunt de générosité. Donc, un grand bravo à Jupiter et bon concert, pourvu qu'il ratatine Amadou&Mariam, leurs discours Kinder Suprise et leur CD made by Manu Chao! Go, CONGO!!!
La danse de jupiter / Jupiter's dance par bellocatzo
Bonga & Mamani Keita au 104 le 04 Octobre
http://www.104.fr/programmation/evenement.html?evenement=171
25€
Toute le monde connait Bonga, sa voie enivrante, son duo avec Césaria (paix à son âme, elle doit fumer des cigares et rigoler là-haut...),... Qui mieux que Bonga à travers son chant peu traduire le mot "saudade" qui veut à la fois dire tristesse et nostalgie. Le voilà donc qui vient nous envouter de son chant. ET pour le seconder la flamboyante Mamani Keita. Cette maitresse femme à la voix puissante chante des textes engagés soutenue par son backing band mi-rock, mi-tradition (elle est accompagnée de Moriba Koita, joueur de ngoni qui accompagne de nombreux "grands"). Voici la preuve avec Gagner L'Argent Français live :
Bombino & Tinariwen à la Salle Pleyel le 02 Novembre
Bombino est un guitariste touareg qui s'est installé eux Etats-Unis. Tinariwen est le groupe doyen de la musique Ishumar, musique touarègue de résistance. Ils partageront ensemble le plateau de la Salle Pleyel. Un grand bond en avant pour les "hommes bleus". Espérons que la diffusion de leur musique permettra aussi de sensibiliser plus de gens aux problèmes géopolitiques auxquels le peuple touareg est confronté depuis des dizaines d'années (exploitation irraisonnée de leurs terres pour l'extraction d'uranium dans des conditions faisaint fi de la sécurité des populations locales, pression constante exercée par l'armée malienne jusqu'à la récente rébellion, lieu de transit pour les armes et les mercenaires venus de Lybie,...). Mais les touaregs sont des rock stars, ils sont fiers et leur musique parle de leur amour pour leur terre, elle traduit en sons la grandeur du désert et le pas chaloupé du chameau! Regardez donc Flea le guitariste des Red Hot Chili Peppers accompagnant Tinariwen. Le combat continue, porté par la musique!
Ballaké Sissoko au 104 le 11 Novembre
Ballaké en solo c'est de la poésie. Si souvent vous avez trouvé le son de la kora dérangeant, strident, usant... Il est temps de changer d'avis. Au vu de ses multiples collaborations musicales de qualité (Vincent Ségal, Trio Chemirani,...) Ballaké Sissoko mérite amplement qu'on l'écoute aussi seul au même titre qu'un autre grand maître de la kora Toumani Diabaté. Ils ont d'ailleurs enregistré ensemble l'album New Ancient Strings (<-- en écoute sur Deezer).
Petite présentation par Mondomix :
http://www.youtube.com/watch?v=a3xTCxbtBRo
Mulatu Astatke & Tony Allen à la Salle Pleyel le 17 Novembre
http://www.sallepleyel.fr/francais/concert/12567-mulatu-astatke--ethiopie--tony-allen-nigeria-
25€/35€
Mulatu Astatke, grand arrangeur éthiopien, est revenu sur le devant de la scène grace à la bande originale du film de Jim Jarmusch : Broken Flowers (à écouter ici, très recommandable!!!). Depuis, il a repris les tournées internationales pour présenter son éthio-jazz au monde entier accompagné d'un excellent groupe de musicien. Le 17 novembre il partagera son plateau avec Tony Allen, LE batteur de Fela Kuti, l'homme qui a inventé l'Afro-Beat parce qu'il n'a jamais réussi à vraiment coordonner ses membres! Résultat, il fait galérer des générations de batteurs derrière lui qui eux n'arrivent pas aussi facilement à jouer un rythme avec la main droite, un autre avec la gauhe, encore un autres avec le pied tout en faisant un tout cohérent. Deux figures historiques de la musique africaine réunies en une seule soirée! Concert à NE PAS RATER!
Staff Benda Bilili à la Salle Pleyel le 13 Mars
25€/35€
On ne présente plus Staff Benda Bilili depuis leur album "Très Très Fort!". Ambassadeurs de la musique de Kinshasa mais aussi des enfants de rue et des handicapés. Ils passent des rues de Kinshasa au cadre prestigieux de la Salle Pleyel. Un grand bravo aux tontons du Staff pour leur réussite et leur enthousiasme communicatif!
Sortez donc les boubous, grignotez la cola et partez faire un voyage musical en Afrique : Mali, Éthiopie, Nigéria,... L'automne arrive mais la chaleur sera là!!!
Amis des paillettes, BOnJouR!!!
N'avez-vous jamais rêvé de revêtir un legging satiné rose et une coiffe digne d'un des pires nanars intergalactique pour danser le disco? Le dress code Disco, c'est un peu comme les Power Rangers sous acides!
Si vous étiez malheureux, si votre journée a été triste et que vous commenciez à broyer du noir, voici de quoi remettre du fluo et des strass dans votre quotidien! La disco touch vous sauvera toujours de la morosité!
Commençons par Eruption - I can't stand the rain! Dans le clip de cette reprise (version originale d'Ann Peebles ici, à écouter avec amour) très groOvy nous voyons quelques classiques de la mode disco : costumes et lunettes de martiens, de préférence de couleurs flashy, voire dorés ou argentés! Les épaulettes très 80sEt le mot d'ordre : paillettes, PaiLLeTteS, PAILLETTES!!!!!!!
Passons à présent à la leçon 100% disco numéro 2 : Amii Stewart - Knock On Wood. Je vous laisse spéculer sur sa coiffe : un robot-mixeur? Une antenne hertzienne? Un morceau de satellite? Et je vous mets au défi de regarder son clip à travers un kaléidoscope ou un "oeil de mouche".
Vous avez compris? Alors, laissez vous aller à votre humeur disco! Sortez les paillettes, le legging lamé or (pas cher vers Chateau d'Eau). Pour que les disco-martiens envahissent la planète, armez votre disco-pistolet-laser et disco-ifiez tous les passagers aigris du métro ou mettez leur un coup-de-tête à paillettes!
Et voici la tant attendue nouvelle playlist : Disco for Donna!
http://www.deezer.com/music/playlist/50664493
DISCO! A consommer sans modération!
Un peu douces, un peu folles, un peu rock... Voici des filles qui chantent! Plus ou moins à nu, plus ou moins dans la rue, elles ont pris un moment et un espace pour partager leur musique avec nous dans l'intimité!
Phoebe Killdeer - He's Gone
La plus rock de la bande! Vous apprécierez l'orchestration poubelle + escalier! Laissez-vous séduire par cette jeune femme qui n'est pas sans rappeler PJ Harvey ou Patti Smith.
Album - Innerquake sur Deezer
http://www.deezer.com/fr/music/phoebe-killdeer-and-the-short-straws/innerquake-1268018
Nadeah - Odile
La plus connue? Version géante d'Heidi, portant tantôt les tresses, tantôt les macarons, Nadéah réside à Paris où elle aime offrir des concerts sauvages aux Parisiens. Tant mieux! Son chant chaleureux et ses compositions sympathiques redonneront le sourire aux cafardeux!
Son album Venus Gets Even sur Deezer :
http://www.deezer.com/fr/music/nadeah/venus-gets-even-1252482
Kimbra - I Wanna Settle Down
La moins acoustique et la plus néo-zélandaise! Découverte en duo avec Gotye sur l'interplanétaire "Somebody That I Used To Know", Kimbra a un talent qui mérite d'être apprécié en solo. Impressionante, elle crée en direct une version 100% voix de sa chanson Settle Down avec ses samplers et ses boîtes à effets!
Son album Vows sur Deezer :
http://www.deezer.com/fr/music/kimbra/vows-2657361
Nneka - Do You Love Me Now
La plus "nue"... Seule avec sa guitare et sa voix dans les rues de Paris. Nneka enchante avec sa voix fragile. Un petit moment de douceur dans ce monde de brutes!
Son dernier album Soul Is Heavy sur Deezer :
http://www.deezer.com/fr/music/nneka/soul-is-heavy-1261331
Si ça vous a plus il y a encore plein de sessions acoustiques (Y'Akoto, Ayo, Julia Stone,...) à découvrir sur le site du magazine féminin participatif madmoiZelle!
Faites plaisir à vos yeux et vos oreilles, écoutez des filles qui chantent dans la rue ou dans votre cage d'escalier. Ou encore mieux, faites vous plaisir et devenez une fille qui chante.
Daptone Records et un label américain qui s'est fait connaître grâce au succès explosif de Sharon Jones & the Dap-Kings. Ce groupe en activité depuis le début des annés 2000 a remis au goût du jour la VraI sOuL MuSIc! Le mouvement a depuis pris de l'ampleur et sont apparus de nombreux chanteurs et groupes de "new soul". Amy Winehouse, Ben l'Oncle Soul, Gizelle Smith & the Mighty Mocambos, Aloe Blacc,... Tous s'inspirent des chanteuses et crooners noirs américains des années 50 à 70 : Aretha Franklin, Etta James, James Brown et j'en passe.
Voici qu'un beau jour, je tombe par hasard sur une vidéo live de Charles Bradley interprétant sa chanson Why Is It So Hard. Malgré une trompette totalement dissonante dont les interventions gâchent un peu mon plaisir, je me prends une énorme claque. Cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas entendu quelqu'un chanter avec autant de "soul" (l'âme, in english...). Accompagné du Menahan Street Band, il ravive la flamme du chant cru et sans artifices! De quoi reposer nos oreilles de tous les aspirants aux télé-crochets qui bien que techniquement parfaits manquent tous cruellement d'authenticité!
Charles Bradley & the Menahan Street Band - Why Is It So Hard
Comme vous le voyez, Charles Bradley ne se ménage pas lorsqu'il chante. Ses chansons traitent de thèmes d'actualité (Why Is It So Hard, The World,...) mais aussi bien sur d'amour.
Au passage, écoutez aussi Stay Away, sa reprise (d)étonnante de Nirvana!
Une dose de soul dans votre petit déjeuner et une le soir avant d'aller se coucher, ça vous remet d'aplomb pour affronter la rentrée!
Vous pouvez également écouter l'intégralité de son album (sans la trompette qui sonne faux!).
En l'occasion de mon avancée vers un âge avancé, je vous propose de vous faire (re)découvrir des tubes de mes 15 ans. Comme quoi, outre les Spice Girls, j'écoutais aussi des trucs biens!
On a chacun quelques chansons rangées dans un coin de la tête et qui nous donnent des frissons lorqu'on les réecoute parce qu'elles nous rappellent notre adolescence, cet âge où l'on ressentait tout plus intensément!
1998, j'ai 15 ans. Je tombe amoureuse tous les trois jours et entre temps je rêve de liberté en écoutant ça...
Gomez...
... est un groupe de folk-rock inspiré servie par la voix sublimement rocailleuse de Ben Ottewell. Leurs chansons simples et habitées ne versent pas dans l'excentricité exagérée de certains groupes néo-hippies. Plus original qu'un énième album de Ben Harper, je recommande les deux premiers albums de Gomez pour un road-trip automnal. Mi-figue, mi-raisin, le groupe au vu de sa formation pourrait nous servir de la musique festive bondissante (3 chants, 3 guitares, un percussioniste,...) mais préfère créer des ambiances : entre délire total (leur album de Faces B) et mélancolie douce (Tijuana Lady).
Le tube ultime de mes 15 ans : Love Is Better Than a Warm Trombone
Rosalita, une ballade mélancolique et légère à la fois, tirée de leur 2è album Liquid Skin.
A écouter également : Get Myself Arrested, Blue Moon Rising, Get Miles,...
1998, c'était il y a quatorze and déjà, mais en réecoutant ces chansons cela semble si proche. La bonne musique traverse le temps sans prendre de rides, je ne peux pas en dire autant, mais si je suis sage, peut-être que je me réincarnerai en chanson!
Sur ce, bonne fin d'été!
